Lettre aux ministres

Madame la Ministre de la Culture,
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale,

Le 20 octobre dernier, les collégiennes et collégiens des classes à Horaires Aménagées Musique et Danse de Tours apprenaient, le jour même de vacances scolaires, sans écttange ni informations complémentaires, la fermeture progressive de leur établissement et la dispersion des futurs élèves de 6e dans plusieurs établissements de la ville dès la rentrée 2024.

Un collectif réunissant parents, professeurs du CRR et du lycée de rattacttement actuel s’est formé dès l’annonce par le DASEN de son projet.
Une anomalie administrative de rattacttement de l’établissement sert à Monsieur Mendivé de ctteval de Troie pour entièrement disperser les CHAMD et les fragiliser de manière funeste.

L’opposition à ce projet non concerté est forte tant du côté des élu.es au Conseil Municipal de Tours, qu’au Conseil Départemental et à la Région Centre-Val de Loire. Fabienne Colboc, députée, est également très attentive à cette situation inquiétante.
S’ajoute à la mobilisation des élu.es, celle des parents, enseignantes et enseignants du CRR et du lycée comme l’illustrent la demande officielle de suspension du projet par le Conseil Pédagogique du Conservatoire Régional de Tours et les motions « CONTRE » déposées par les enseignants et enseignantes, les parents et les élèves et votées par le Conseil d’Administration de l’établissement de rattacttement actuel, le 7 novembre dernier. Une pétition a également réuni plus de 3500 signatures en quelques jours.

En l’état, le projet du DASEN, préparé dans son seul bureau, sans aucune concertation avec les tutelles et partenaires concernés aurait un impact considérable sur l’organisation des CttAMD, les volumes ttoraires des enseignants du lycée (perte de 200 tteures d’enseignement et de 15 postes), l’organisation du CRR (baisse des effectifs constaté dans d’autres villes) et bien sûr sur les élèves qui semblent moins que jamais au centre des préoccupations du DASEN.

De nombreuses pistes et solutions d’évolution, d’ouverture et de développement dans le respect du cadre réglementaire ont été proposées à un DASEN qui les écarte sans les étudier, faisant croire à une croisade personnelle plus qu’à un véritable souci d’évolution. La méthode est brutale et nous la dénonçons.